Année 2019… le palmarès

MEILLEURS VOEUX!

 

1. Le père de Louis de Josette Wouters

2. Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers de Benjamin Alire Saenz

3. Dans la Forêt de Hokkaïdo de Eric Pessan

4. Agatha Raisin Enquête : la quiche fatale de M. C. Beaton

5. Plastique apocalypse d’Arthur Ténor

6. Dysfférent

7. Le plus grand footballeur de tous les temps de Germano Zullo

8. La révolte d’Eva

9. Journal d’un vampire en pyjama de Mathias Malzieu

10. Double vengeance de Frank Andriat

11. La Brigade des cauchemars, t.1 de Frank Thilliez (bd)

12. Le Signal de Maxime Chattam

13. L’encre et le sang de Frank Thilliez

14. La revanche des princesses (nouvelles)

15. Le Tigre de Joël Dicker

16. Nota Bene t.1 (bd)

17. La malédiction de Grimm de Polly Shulman

18. A copier 100 fois d’Antoine Dole

19. La théorie de l’Iceberg de Christopher Bouix

20. Quand les trains passent de Malin Lindroth

21. Paris 2119 de Zep (bd)

22. Y aller d’Hervé Giraud

 

Cette année 22 livres lus. Encore 9 mois sans réussir vraiment à lire (j’étais tournée vers mon 3e bébé!) De belles lectures (en vert), 2 réelles déceptions (en gris). Du mitigé avec Le Signal de Chattam (en même temps il a déjà mis la barre beaucoup plus haute!) et La Brigade des cauchemars (le tome 1, je compte bien lire la suite car je trouvais ce premier tome trop léger en terme de contenu).

 

Des livres que j’ai aimé mais pour lesquels je suis restée sur ma fin: Paris 2119 (j’aurais apprécié une suite ou un plus grand développement) et A copier 100 fois.

Quant au reste, de bonnes lectures qui ne resteront cependant pas dans les annales pour moi.

Coup de projecteur sur un salon local!

Le 6 et 7 avril se tiendra la 2e édition du Salon « Les Univers du Fantastique ».

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Sur un jour lors de sa première année, cette nouvelle édition s’étendra sur un week-end. Auteurs, activités, expositions: ils nous en ont mis plein les yeux en 2018 et nous attendons avec impatience cette deuxième édition!

Lien vers le page Facebook Les Univers du Fantastique

Palmarès 2018

Bonne année à toi lecteur de passage!

Bilan de cette année c’est beaucoup moins de lecture mais… des défis personnels et en famille.

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-passer au vélo (défi perso)

-tendre au zéro déchets (défi en famille dans le cadre

d’un challenge avec la ville de DK  qui a débuté en novembre 2018)

-réduire nos consommations d’énergie (en famille)

 

Néanmoins quelques lectures (17 seulement) ont rythmé ces 12 derniers mois et quelques  titres m’ont marquée. (Vous retrouverez  la liste complète en fin d’article).

9782211223386-200x303-1Celui qui m’a chamboulée, agrippée,  et a remémoré des souvenirs de prépas et nuits de lectures théâtrales fut 3000 façons de dire je t’aime. Marie-Aude Murail réussit, à mon sens, l’exploit de citer et faire vivre le théâtre avec de nombreux extraits et références que s’approprient les 3 jeunes (Bastien, Chloé et Neville) tout en nous transportant dans une histoire d’adolescents qui grandissent, se cherchent et s’aiment. De la violence dans les situations familiales, dans les douleurs d’enfants, et de la douceur entre eux, de l’entraide pour leur rêve (devenir comédien). Vous l’aurez compris, j’ai déjà envie de le relire et ça c’est rare!!

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Dans le même effet « scotchée » j’ai lu d’une traite La femme brouillon d’Amandine Dhée. Le texte ne plaira pas à tout le monde, le lecteur visé est une femme, jeune ou âgée peu importe mais qui est enceinte ou a eu des enfants et a beaucoup réfléchi sur le statut de la femme, l’égalité homme/femme, la place de la femme dans la société, la famille… Le narrateur, à l’occasion de sa grossesse, va se sentir ébranlée, reléguée à une place de femme qui s’occupe des enfants et qu’elle pensait révolue. Retour en force des clichés, stéréotypes entre douleur,angoisses et souvenirs. Mais le tour de force de l’auteur c’est de faire ce constat et cette introspection… avec beaucoup d’humour (pour ne pas sombrer dans des moments de fragilité?!). Bref, j’ai également adoré et prêté ce livre à plusieurs mamans autour de moi.

Rafael-derniers-joursCoup de cœur mais pas  drôle du tout, très sombre et qui vous retourne l’âme et vous déprime sur notre société et sur l’être humain…. Rafaël, derniers jours de Grégory McDonald. Livre sans espoir, qui borde les Sluf Movies aux USA à travers Raphaël, jeune paumé, drogué, alcoolique et père de 3 enfants qui vit avec sa famille dans une décharge. Voilà, rien que le portrait du personnage fait déprimer! Livre très noir, lu par hasard et sans regret car c’est une pépite, un ovni qui nous rappelle que tout n’est pas rose, qui met en exergue des manques de notre société et qui nous fait vraiment réfléchir sur la bonté humaine, la Fraternité, le soutien.

Et pour terminer sur quelque chose de plus sympa (quoique la Terre se meurt avec un 7e continent de plastique, le réchauffement climatique, l’appauvrissement des sols…) Notre « Bible » ces derniers temps c’est Famille (presque) Zéro Déchets Ze Guide, ainsi que, depuis Noël, son pendant pour les enfants. Car nous disons oui au défi, et je dis aussi oui aux livres!

Sur ce, je vous souhaite les meilleurs vœux pour cette nouvelle année! En tout cas, pour moi, mon mari et mes demoiselles, 2019 sera une superbe année. C’est comme ça, j’ai décidé!

Mes lectures en 2018

(Avec un top 5 indiqué par des petits coeurs ^^)

♥️3000 de façons de dire je t’aime de Marie-Aude Murail ♥️

Baroq n’ Roll d’Anthelme Hauchecorne

♥️Rafaël, derniers jours de Grégory Mcdonald♥️

Frappe-toi le coeur d’Amélie Nothomb

♥️La Femme Brouillon d’Amandine Dhée♥️

Moi, Zénobie de Justine Jotham

Le clan des Héritiers de Justine Jotham

Otto Dafé de Justine Jotham

Méthode 15:33 de Shannon Kirk

Le mystère du gang masqué de Ken Follet

Les Aériens de Marie-Catherine Daniel

♥️Les Marvels de Brian Selznick♥️

♥️Mickey et l’Océan Perdu de♥️

Les yeux qui chantent d’Alex Cousseau

Petit meurtre et menthe à l’eau de Cécile Chartre

L’ombre du Golem de Abécassis

Un enfant prodige d’Irène Némirovsky

A vélo tout est beau (ou presque)

Il y a 1 an jour pour jour, le vélo est devenu mon principal mode de transport pour un trajet aller-retour quotidien de 8.5km. C’est l’heure du bilan, qui ne vous cachera rien des hauts et des bas de ce mode de transport au quotidien sur Dunkerque.

Pu d’essence donc pu de dépenses!

Certes, à vélo on ne passe plus à la pompe à mazoute… (mais on a toujours une pompe!) Mais un vélo tout comme une voiture, ça s’entretient. En dehors de l’achat du vélo (et d’une charrette quand vous avez des enfants ou d’un vélo cargo) qui furent de 500€ et de premiers équipements (casques pour 2 enfants et 1 adulte, antivol, manteau) pour 100€, il reste des dépenses annuelles d’entretien qui en 1 an se chiffrent à 43.40 €.

Petit récapitulatif des dépenses:

2€  des piles AAA pour mes phares (5 nécessaires, il en reste pour l’automne 2019)

4€ un boîtier clignotant rouge à rajouter sur la charrette

3.5€ pour un kit rustine (idem il m’en reste pour de futures crevaisons)

8€ lubrifiant pour  chaîne et dérailleur

2.90€ lot de démonte pneu (réutilisable)

23€ pour une selle bien plus confortable

A cela vous devez ajouter de l’équipement vestimentaire selon les saisons et à renouveler selon l’usure. L’année prochaine je devrais sûrement réinvestir dans un manteau (40€) et des gants d’hiver (premier prix correct 17€)

Autre usure importante à prévoir l’année prochaine: les pneus de la charrette et les plaquettes de frein avant-arrière du vélo.

Le bilan financier est plus qu’honorable (moins de 650€ toutes dépenses confondues) quand on sait que le coût moyen d’un véhicule par an est estimé à 4000€…

100% des déplacements à vélo??

Non. Je me suis faite conduire les jours de tempêtes (3-4 jours en tout), après une entorse à la maison (30 jours), les jours de migraine (2-3 jours), etc..

Non, j’ai pris la voiture familiale les jours avec multiples rendez-vous, des gros ravitaillements alimentaires…

Pour moi prendre la voiture revenait à:

un besoin logistique (des trajets nombreux et supérieurs à 10km sur un court laps de temps)

un besoin de sécurité lors des journées de tempêtes (quand météo France vous annonce que la région est en jaune ou orange, restez chez vous si vous le pouvez)

une vision réaliste (comment transporter un meuble qui fait 4 fois mon poids avec ma petite charrette?)

Et OUI j’ai aussi eu des moments de flemme. Avoir le temps et le beau temps pour emmener les enfants en vélo mais préférer la voiture pour le confort (emmener la poussette, des jouets, ne pas transpirer, ne pas être trempée ou frigorifiée). Je me souviens de la remarque de mon frère comme quoi je serai parfois tentée de prendre la voiture les jours de pluie. Sauf que j’ai vendu ma voiture. Donc la tentation a souvent eu lieu durant les congés ce qui a limité les dégâts.

Mais en terme de bilan, pour des petits déplacements, pour les aller-retour au travail, pour les balades avec les enfants je privilégie au maximum le vélo. Ce qui a tout de même fait en 1 an plus de 1500km (je ne saurai donner un chiffre exact car je n’ai pas de compteur mais vous avez là la somme de mes trajets habituels). Pour les curieux presque prêts à sauter le pas… ça représenterait 168.75€ pour une voiture essence qui consomme 7.5L au 100 et un prix au litre de 1.50€. Et ça c’est juste la partie essence.

C’est Bio c’est Beau (c’est bobo)

J’ai fait le choix d’un vélo fabriqué en France (ce qui représente un coût supplémentaire à l’achat). Mais j’ai importé la charrette ne trouvant rien d’équivalent pour le même prix en France. Donc, dans une démarche de Développement Durable, je passe beaucoup de voyants au Vert (santé, pollution, consommation locale) mais certains dans le rouge (suremballage à la livraison, matériel pour le vélo souvent issu de la pétrochimie). Pour rappel, j’ai hésité au début entre manuel et électrique. A rebours je ne regrette pas du tout de ne pas avoir pris électrique (il faut recharger, l’effort n’est pas considérable en dehors d’un jour de grand vent, et on a beau prendre un contrat « électricité verte », la majorité de l’électricité fournie en France reste issue de centrales nucléaires alors… vert fluo mais pas vert gazon!

J’entends dire que c’est « un mode de vie » genre « pour les riches bobos en manque d’expérience ». Dans la médiatisation ce sont souvent des « familles bobo » qui sont choisies. Ils parlent bien, ils présentent bien. Mais Soyons réalistes: on prend le vélo quand on n’a pas les moyens (et que le bus ne nous plaît pas ou ne propose pas des horaires adaptés à notre métier). On prend le vélo quand on n’a pas le permis. Ou parce qu’on aime tout simplement le vélo. Puis un jour on a les moyens de se payer une voiture, du confort, du luxe! C’est normal de vouloir améliorer sa vie. Et puis un autre jour (ou pas selon notre volonté de voir le monde dans sa globalité sociale, durable et économique) on se dit « merde je passe du temps dans cette voiture, je mets beaucoup d’argent dans cette voiture, je bosse pour cette voiture, je ne pars par en vacances à cause de cette voiture, je mets autant de litres de pétroles pour nourrir cette voiture, punaise je pollue autant avec cette voiture!! » (oui je la fais courte mais ce furent mes premières réflexions).  A vélo cette année j’ai évité de remplir une baignoire d’essence pour aller au travail. Et bien rien que ça ‘est une fierté et pas besoin d’être bobo écolo pour se lancer des fleurs. C’est un geste à mon échelle.

Promenade de santé

Alors oui… et non.

Je fais du sport quotidiennement et ça se ressent sur la forme, l’humeur (moins stressée en arrivant au travail, moins à suivre la montre car je pars un peu plus tôt pour pédaler plus cool). Mais je suis toujours effrayée par ce panneau qui indique la qualité de l’air à Dunkerque. Après une petite recherche, Dunkerque  ce fut:

251 jours modérément pollués. 36 jours fortement pollués… soit 287 jours sur 365 *. Que nous soyons à vélo, à pieds ou en voiture/bus nous respirons les particules et autres cochonneries. Et encore, il paraît que la pollution est plus concentrée dans l’habitacle d’un véhicule… dois-je m’estimer moins exposée à vélo?? Pour dire, j’ai tout de même réfléchi à l’achat d’un masque anti-pollution pour les jours de pic (ça devient grave à ce niveau là je trouve).

Des contraintes:

Les premières fois je me suis faite avoir… il faut penser à du change les jours de forte pluie ou une tenue spéciale.

A vélo seul ou avec la charrette, nous avons tout de même une faible capacité de transport . Les enfants ou les courses, il faut choisir! J’exagère mais au moins nous réfléchissons à ce que nous devons ou non acheter, cela limite les achats impulsifs.

Attacher son vélo (là je parle avec la charrette) est parfois contraignant: trouver un point d’ancrage officiel (pas toujours signalé ou en nombre insuffisant), trouver un espace adapté aux vélos hors-normes (vélo cargo, charrette ou remorque). De même les mentalités en France ne sont pas celles des Pays-Bas, aussi mettons nous plusieurs anti-vols (un peu comme ceux qui ont une alarme pour leur voiture, un traceur GPS, qui mettent une barre pour bloquer le volant et s’ils le pouvaient mettraient un sabot… le tout pour 20mn de courses).

Du plaisir…

Les enfants ADORENT ce mode de transport (même en plein hiver car ils sont assis avec des plaid et voient l’extérieur. Quand les pistes cyclables sont arborées c’est un peu plus de bonheur).

J’ai découvert un mode de transport peu stressant (je ne nierai pas que les travaux, l’absence de piste cyclable à certains endroits et des automobilistes grincheux et en retard le matin, cela crée du stress ou de la contrariété) où je peux dire bonjour aux autres cyclistes ou piétons, regarder la verdure, profiter du calme tout en entendant les enfants derrière moi.

To be continue??

OUI OUI OUI! Même si ma ville offre à présent un réseau de bus 100% gratuit tous les jours, je préfère le vélo et sa liberté, son sport, sa détente, sa solitude apparente. Le bus ce sera la solution pour les jours de tempête!

Même si certains nouveaux aménagements cyclables sont saugrenus (non mais architectes et ingénieurs de l’urbanisme, prenez un vélo et faites le tour de vos parcours… le poteau au milieu du chemin, le temps d’attente de plus de 6mn quand les voitures attendent 2mn max, la bordure qui remonte au milieu de l’emplacement de la piste qui est déjà étroite et délimitée par des poteaux, les pistes qui s’arrêtent ou commencent dans le néant, les montées dignes de l’ascension du Mont Ventoux ou des virages au marquage au sol à 90°, des rues à double-sens cyclable où 1 voiture+ 1 vélo ne passent pas en même temps… en fait je pourrais écrire un autre article « photos pour rire » à l’appui!)

En espérant que ce bilan en motivera d’autres à passer le cap (en bus ou en vélo). Au plaisir de vous croiser un jour à vélo!

*calcul fait moi-même le 02/06/2018 via le site   https://air.plumelabs.com/fr/live/dunkerque  où, lorsque l’air est modérément pollué le nuage vous fait un sourire…

Rénovation d’un cadre ancien

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Voici un cadre ancien que je souhaite exposer dans mon salon mais il présente de multiples cassures, des décalages entre les morceaux et surtout une peinture abîmée et pas toujours d’époque. Autrement dit ce cadre a un vécu, aussi je ne souhaite pas le changer mais le rénover (et non le restaurer car cela entend lui rendre son aspect d’origine et garder les réparation visibles. Or ici, je modifierai son aspect).

Première étape:

-replacer le morceau mal recollé et remodeler les moulures manquantes (2 possibilités: le plâtre à modeler ou la plastiroc. Vous aurez de plus belles finitions en plâtre qu’en plastiroc mais j’ai fait 4 magasins et à chaque fois pénurie de plâtre à modeler donc tant pis).

-reboucher à la pâte à bois les écarts trop importants

 

Deuxième étape:

-poncer légèrement à la main et dépoussiérer le support

 

Troisième étape:

Mise en peinture. Pour un effet homogène j’ai choisi une bombe de peinture « noir satiné » et  un pot de peinture dorée pour faire ressortir le cadre intérieur et les feuilles de vigne. Pour un plus beau rendu vous pouvez utiliser de la feuille dorée (on en trouve aisément en loisirs créatifs) mais le coût est plus élevé (comptez 15€ la boîte)

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AVANT-APRES

 

(le reste des photos est encore à venir)

HARRY POTTER ET L’ENFANT MAUDIT

Beaucoup de monde a déjà lu et chroniqué ce livre. Aussi je ne m’étendrai pas trop dessus.

J’ai attendu qu’il sorte en format poche (il y a quelques mois) car j’ai eu de nombreux avis non pas négatifs mais déçus, aussi je ne souhaitais pas intégrer ce livre à ma collection « Harry Potter ».

 

Avant d’entamer le livre, on m’avait dit (en vrac)

« Pour moi il n’existera toujours que 7 tomes »

« J’ai adoré retrouver mes personnages chouchous »

« Le choix de la pièce de théâtre a enlevé le style de JK Rowling »

« Nul, histoire bateau »

« ok c’est moins bien mais ça m’a fait plaisir. Je suis nostalgique ».

 

Je vous liste donc des points positifs et négatifs (même si le négatif domine):

Retrouver l’univers Harry Potter et savoir ce qui se passe après le dernier chapitre du tome 7.

Pauvreté du style, même les didascalies ne m’ont pas vendu du rêve (je pense que la pièce doit faire appel à de nombreux effets pour soutenir le texte)

De nombreux personnages font tapisserie ou sont caricaturés (James, Lily, Rose, Mc Gonagal pour la première catégorie, Ron et Dumbledore version portrait pour la deuxième)

De nombreuses incohérences (d’où vient la Branchiflore la première fois? Pour la deuxième fois je suppose que Rogue a dû la fournir, mais aucune explication pour la première fois!)

Un effet « génération 1 » restée gamine dans sa tête et devenue hautaine voire insolente (ah la scène dan sle bureau de McGonagall au début…, mais je les aurai giflés Hermione et Harry!).

Le choix de changer de format qui permet tout de même de désolidariser HP et l’Enfant Maudit du reste de la saga

Un focus sur Harry-Ginny-Drago parents puis tout le reste… n’existe quasiment pas. On évoque une maman pour Scorpius mais elle n’apparaît jamais. Ce n’es tpas parceque j’aimais HP que je n’étais pas capable d’encaisser une nouvelle histoire avec de nouveaux personnages autre que Scorpius et  Albus…

La trame de l’histoire est décevante. Pour faire dans la caricature c’est un ado mal dans sa peau qui va aller au delà des problèmes. Pour rappel: Harry fuyait les problèmes mais son Destin de Survivant l’a poursuivi. On a beau appuyer sur cette explication vis-à-vis d’Albus pour s’opposer à son père pour justifier l’histoire… je trouve le motif pauvre et assez inintéressant (avions-nous besoin d’une oeuvre psychologique sur la difficulté d’être parent-star et enfant de star??).

Le portrait de Rogue est dressé en héros. Et ça c’est cool!

Aucune vraie vie à Poudlard (et ça désolée mais c’est ce que j’aurais aimé, retrouver ce château, berceau de mon enfance! Les repas, les fêtes, les fantômes (ah si on voit un peu Mimi Geignarde… houhou! )

Les autres Weasley? Le fils des Lupin? Le couple Londubat? Hagrid?

 

 

En attendant Pâques

Grâce à mamie, j’ai découvert le concours de Pâques d’une de mes boulangeries préférées: une cocotte est proposée –une sorte de brioche fourrée à la pâte à tartiner semble-t-il — et un coloriage. L’enfant qui rapporte son coloriage le verra affiché en vitrine et la boulangère lui offrira un oeuf magique.

Ma fille s’est prêtée au jeu (guidée par maman qui a suivi la consigne: on pouvait faire craie, gommettes, feutre, crayon…) et nous avons fait créé du sel coloré, appliqué de la craie, collé de l’opercule de yaourt, colorié au crayon et au feutre, collé des flocons de maïs.

Elle s’occupera de l’oeuf magique avec son papa. Il faut 3 jours pour qu’un poussin sorte de l’oeuf, ça tombe bien, le week-end de Pâques dure 3 jours!

 

Ma vie à vélo n’est pas toujours facile

Je vous vois déjà dire « elle va arriver avec ses gros sabots : Dunkerque… la pluie, le vent, le froid… »

Et bien non! Sur ces points, certes ce n’est pas rose tous les jours mais je m’équipe en conséquence. Par contre, difficile de s’équiper pour affronter les pistes cyclables avec leurs trous, leurs bouteilles en verre cassées et leurs ordures.

Via cet article je ne viens pas réclamer de nouvelles pistes, ni prôner le double sens cyclable en centre-ville, ni même demander une plus grande place dédiée aux vélos du parc individuel face au Dk’Vélo. Je souhaite juste vous parler de mon trajet quotidien, qui totalise un peu plus de 8km (aller+retour).

J’ai arrêté de prendre certains tronçons de pistes cyclables car ils sont de plus en plus impraticables du fait des déchets (principalement des bouteilles en verre qui peuvent rester éparpillées plusieurs semaines), des écarts de plaques et trous, des incohérences de jonctions entre morceaux de pistes créés à différentes époques (des Glacis jusque l’ancienne Gendarmerie pour une piste en mauvais état;  le long du Jeu de Mail entre la voie ferrée depuis le site Créanor jusque l’écluse pour le patchwork de pistes découpées). Du coup, à défaut de crever un pneu en chemin ou d’effectuer des détours, je roule parmi les voitures en prenant ma place mais je me fais trop souvent frôler voire insulter par des automobilistes mal réveillés ou en retard.

J’ai adressé courant novembre 2017 un courrier à la CUD concernant l’entretien et le nettoyage de ces pistes cyclables, le souhait d’une cohérence dans la création de nouvelles pistes cyclables en affirmant mon amour pour ma ville et mon attachement depuis l’enfance… mais à ce jour, aucune réponse (ah si, courant décembre un mail pour me dire que le traitement de ma demande était en cours… en cours de quoi je ne sais pas, mais en cours).

Admirez quelques photos de mon trajet quotidien faisant entrer le tronçon allant des pompiers à la caserne de gendarmerie dans la catégorie « pistes non entretenues qui pourraient être sécurisantes et reposantes« . Je vous assure, nettoyées, entretenues et réparées, ces pistes participeraient à la promotion de Dunkerque ville touristique!. Je pourrais ajouter  les catégories: « jolies mais pas pratiques (ou les pistes venues de nulle part qui vont nulle part) » comme au Jeu de Mail; « les rajoutées dangereuses » (par manque d’argent et qui emmerdent cyclistes ET automobilistes) » sur le boulevard République entre Malo et Rosendaël ou plus bizarre encore dans le Vieux-Coudekerque avec une piste cyclable disponible dans un seul sens!!

Bon, même si je mets en avant ces soucis (dans un but de faire réagir positivement pour leur amélioration ou au moins pour sensibiliser les automobilistes), il existe tout de même de bonnes pistes cyclables agréables et bien pensées pour la sécurité (vers la plage par exemple ou encore dans le port le long des bassins). Je vous mettrai des photos plus tard quand j’irai m’y promener. De même, la majorité des automobilistes fait attention ou discute au feu rouge du souci de ces pistes cyclables. Merci à tous ceux avec qui j’ai pu, jusqu’à présent, parler de la place du vélo sur le Dunkerquois.

Au passage, je félicite l’urbanisme d’avoir enfin supprimé l’ineptie de la piste cyclable en diagonale « traversante » au carrefour de la Place de la Victoire (en venant du LAAC). C’était un tronçon dangereux, incompris de tous.

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Photos prises fin février 2018

Et si quelqu’un de la Mairie de Dunkerque ou de la CUD passe dans le cointoute réponse et amélioration des pistes feront  plaisir aux nombreux cyclistes du quotidien (j’ai déjà lu et entendu  le terme »vélotafeurs » pour nous désigner) et sera bien entendu mentionnées ici. Je trouve dommage de promouvoir à Dunkerque le sport, les transports doux… sans apporter l’entretien et les moyens conséquents pour y arriver.

Enfin, un GRAND MERCI à tous les chauffeurs de DK’BUS Marine que je croise matin et soir et qui respectent les distances de sécurité, qui me laissent passer lorsque la circulation est dense et qui comprennent ma présence au milieu des voitures malgré des pistes cyclables visibles à quelques mètres de là. Vraiment, vous avez toute ma gratitude.

LES AERIENS

De Marie-Catherine DANIEL

couv49091293Alexandre se sent mal pour cette rentrée. Il est rejeté depuis que son frère Romain, a eu un accident de scooter, avec des conséquences irréparables: la mort du meilleur ami de romain et frère du meilleur ami d’Alexandre. Mais au delà du poids de cet accident, c’est toute la aide de Théo envers Romain qui isole Alexandre de tous ses anciens amis. Mais avec cette nouvelle rentrée arrive Sarah, une nouvelle élève. Et Sarah trouve bien bête l’attitude de Théo et ne supporte pas la violence gratuite que subit Alexandre et son frère Romain. Et d’ailleurs, heureusement que Sarah, Alexandre et Romain vont bien sympathiser… car Courant d’Air, un Aérien, ne pourra compter que sur eux pour aider ses amis face à Blizzard, un Aérien malsain, souhaitant détruire la ville.

 

Roman Français (soyons chauvin quand on peut l’être), dans une collection destinée aux ados collégiens. Roman qui respecte les codes du fantastique et est une approche du thriller (avec le suspens, les menaces, les enlèvements, une petite enquête par les adolescents, la détresse…) sans réellement en être un car nous restons dans une ambiance bon enfant, où les adultes ne croient pas à la présence des Aériens et travaillent pendant que Blizzard, le grand méchant de l’histoire, menace de détruire la ville en commençant par la Tour B, celle où vivent Alexandre et Romain.

J’ai apprécié les thèmes abordés: le harcèlement (car Théo lance des rumeurs en affirmant que Romain est responsable du décès dans l’accident de scooter, en isolant son petit frère de ses amis, en menaçant Alexandre et Romain à la sortie du collège), le deuil (car Romain a perdu son meilleur ami, a des séquelles de l’accident et cela impacte tout le monde: la maman est en dépression, Alexandre a perdu son meilleur ami qui était le petit frère du garçon décédé, Théo se sent dépossédé de son ami à cause de cet accident et le fait payer à Romain) mais aussi le pardon (entre Romain et Théo, entre Alexandre et son ancien meilleur ami).

Dans ce roman ni trop court ni trop long, j’ai aimé le rythme car je ne me suis pas ennuyée et ce, sans me sentir non plus stresser de ne pas connaître le dénouement (après tout, on s’en doutait un peu de la fin). Les personnages d’Alexandre et Romain son attachants, Sarah dépoussière en apportant son regard neuf sur la situation (elle est la clef de voûte du roman plus exactement car le SAPI-1 (je n’expliquerai pas ce que c’est, lisez!) est une invention de son père).

Enfin petit point sur les Aériens: ces petits personnages me semblent « mignons » et très joueurs, (même si Blizzard fait qu’on revient un peu sur cet avis général…. Les nombreuses illustrations en noir et blanc apportent aussi une représentation visuelle de ces petits êtres!

En bref…

Ce n’est pas un coup de cœur inoubliable MAIS une très bonne lecture jeunesse qui passe le temps et que je recommande vivement pour les jeunes ados!

LE MYSTÈRE DU GANG MASQUÉ

De Ken FOLLET

ATTENTION, je spoile car le roman est très petit et l’histoire courue d’avance.

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Alors, clairement j’ai pris et lu ce livre car j’adore cet auteur pour ses romans historiques (Oh quel souvenir encore avec les Piliers de la Terre!). Mais attention, si vous êtes fans, ce petit roman n’a rien à voir avec les récits habituels de l’auteur. En effet, c’est un petit roman policier jeunesse que Ken FOLLET a écrit pour ses petits enfants (publié en 1976 en version originale, et disponible depuis cette année en Français).

Comme d’habitude, en très  peu de pages, les personnages nous deviennent attachants même si assez stéréotypés: Mick est un enfant de milieu défavorisé qui livre des journaux pour apporter un peu de beurre dans les épinards, mais surtout ne pas causer de soucis à sa mère. Ils habitent un petit 2 pièces dans un quartier pauvre dont la démolition est annoncée. Randy, a contrario, vient d’une famille très aisée. Il a été habituée à toujours voir quelqu’un cuisiner et nettoyer chez lui à la place de sa mère, d’ailleurs celle-ci ne travaille pas. Il a des cadeaux somptueux pour ses anniversaires et avant de rencontrer Mick, il était scolarisé dans le privé. Ombre au tableau de cette famille: le père de Randy ne décroche plus de contrats publicitaires, la famille a donc des difficultés pour maintenir son train de vie. Ces 2 adolescents vont se retrouver par inadvertance vie la livraison des journaux et une deuxième fois au collège pour finalement s’entendre durant une partie de foot (ah le sport, fédérateur malgré les différences sociales!). En arpentant la ville, les 2 adolescents vont pourtant tomber sur quelque chose semblant toucher à l’affaire du gang masqué, gang célèbre pour ses multiples casses sans que la police n’arrive à les attraper.

Voilà, la trame principale de l’histoire. Elle est claire, il n’y a pour ainsi dire aucun mystère. A vrai dire, je m’attendais à beaucoup mieux avant la lecture de ce roman qui passe trop vite, qui est cousu de fil blanc. Même les méchants sont dignes de nos Power Rangers: ils ont réussi jusque là par je ne sais quel miracle et là patrata avec 2 ados c’est le drame, que faut-il faire??? Ok, c’est à destination d’enfants, ok, cette histoire date… mais j’aurais aimé quelque chose de plus dense, voire retravaillé par l’auteur (des rajouts, des extraits supplémentaires). J’estime même qu’il manque quelques pages à la fin pour que la résolution de l’enquête et les améliorations pour Mick et Randy ne soient pas expédiées en 3 pages (et je n’exagère pas, j’ai tourné la dernière page espérant un chapitre supplémentaire). C’est dommage car le tour de force de l’attachement des personnages opéré par Ken FOLLET a fait que je suis restée sur ma fin et j’ai eu cette sensation d’être arrachée à l’histoire, que tout restait en suspens.

 

Une déception, même si ce petit roman reste plutôt une bonne approche pour les petits lecteurs souhaitant s’approprier les codes des romans policiers.